Partager la publication "Top 5 des capitaines les plus fous"
Dans l’imaginaire collectif, le portrait du capitaine de bateau à plusieurs visages. Le pirate est proche de celui de Jack Sparrow. Trésors enfouis, batailles endiablées, rhum arrangé, stratagèmes alambiqués, bateaux disparus, bijoux inestimables et ennuis avec les autorités. L’explorateur est imaginé mystérieux: il en sait plus que son équipage. Seuls comptent son objectif final et d’être le premier à découvrir, à toucher, à trouver son prix. Enfin, le capitaine de bateau de croisière apparaît lui dans son uniforme, plein de confiance, arborant les couleurs de sa compagnie et ses galons dorés sur les épaules. Il en brille en société, auprès de ses passagers lors des diners de Gala organisés chaque soir au sein de son navire. Si vous souhaitez suivre cette carrière, l’ENSM, Ecole Nationale Supérieure Maritime, forme les officiers de la marine marchande en trois ans.
Les capitaines de bateau, qu’ils soient aux ordres de leur portefeuille, des envies d’exploration de leur souverain ou des propriétaires du navire, sont des personnages entourés d’une aura particulière. Intrigants et puissantes, ils dégagent une autorité sur ceux qui les entourent. Cependant, ils ne sont pas parfaits, et peuvent parfois faire preuve… d’un manque de jugement que nous, pauvres lecteurs, pouvons parfois juger évitables, malheureux, et/ou franchement tristes.
Voici donc une liste des 5 capitaines les plus fous, célèbres, mémorables, ou les trois en même temps.
5. Fernand de Magellan
Explorateur né au Portugal ayant vécu au XVème siècle, Magellan avait pour ambition d’être le premier homme à effectuer un tour complet de la Terre. Le départ pour cette expédition ambitieuse se déroula sans accroches. Quelque temps après le départ de la flotte, une mutinerie éclata, provoquée par les doutes de l’équipage sur l’existence d’un passage vers l’ouest, ainsi que sur les chances de la flotte à s’en sortir dans ce climat plus qu’inhospitalier.
Réussissant à maîtriser la mutinerie, mais faisant face au manque de rations et aux maladies, Magellan met le cap vers Cebu, convertissant le roi et son peuple au christianisme. Fort de ce succès, l’équipage tente la même chose sur l’île de Mactan. Cependant, il ne rencontrera pas le même accueil, et l’interaction se terminera par une bataille. Magellan y sera alors tué par une flèche empoisonnée. Seulement une trentaine des membres de l’équipage originel et deux des trois bateaux survivront l’exploration. Ils rapporteront quand même le journal de Magellan, contenant des données inédites pour l’époque.
4. Christophe Colomb
C’est en général à lui qu’on attribue, à tort, la découverte des Amériques. Les récits historiques pointent vers Leif Ericson comme le premier Européen nommé à avoir posé pied sur le continent, 500 ans plus tôt. Cependant, ce fut bien Christophe Colomb qui en reçut toute la gloire, et fut le lanceur des relations commerciales entre les deux continents.
Malgré des intentions discutables, Colomb prenait sa mission très à cœur, se donnant l’illusion d’être le messie, habité par l’Esprit. Sa mission servira à financer des croisades, et a pour objectif, en plus des découvertes et des biens physiques qui seront rapportés, de convertir au christianisme le plus d’autochtones possible. Ces raisons lui serviront alors à justifier les violences exercées au cours du voyage. Ses actes donnèrent l’exemple d’une méthode de saisie territoriale aux prochains équipages, qui vinrent étendre les territoires de leurs rois.
3. Edward J. Smith
« Roi des Tempêtes », « Commandant des Millionaires», voici les surnoms qu’arborait Edward J. Smith, alors commodore de la White Star Line. Inspirant la confiance auprès de ses passagers réguliers, qui, pour certains, ne souhaitaient voyager qu’avec lui. Cependant, il ne méritait pas nécessairement cette confiance aveugle. Lors de son dernier voyage, il naviguait en direction de New-York parfaitement conscient des risques d’un quelconque incident en étant au milieu de l’océan Atlantique. Il n’y aurait pas assez de canots de sauvetage pour tout le monde. Il devait surement se dire que le voyage ne pourrait avoir lieu que sans encombre, avec un navire si moderne, dit indestructible.
Cependant, la folie du capitaine ne se résume pas à cette décision. En effet, il sut, selon les récits des rescapés du naufrage, faire part d’un courage à toute épreuve. par honte de devoir faire face aux conséquences de son naufrage, ou pour se rattraper, Smith ne monta pas sur les canaux. Il resta avec le Titanic jusqu’au bout. Des témoins racontent qu’il aurait même plongé dans l’eau pour sauver un bébé, et le ramener à un des radeaux.
2. James Cook
Navigateur anglais et cartographe, il fut le premier à cartographier la région de Newfoundland, recevant un franc succès. Tellement que, permettant des victoires grâce à la précision de ses cartes, il est nommé commandant, lançant sa série d’explorations. La première est scientifique, car mêlant recherches astronomiques et la découverte d’un hypothétique continent austral. Cela sera également l’objet de son second voyage.
La mort tragique du capitaine James Cook a marqué un tournant dans l’histoire de l’exploration maritime. Le 14 février 1779, lors de sa troisième expédition, Cook et son équipage arrivèrent sur les rivages d’Hawaï. Ils avaient été bien accueillis lors de précédentes visites, ce qui expliquent leur choix. Cependant, cette fois-ci, leur arrivée coïncident avec des célébrations de divinités locales, et les autochtones confondent l’équipage avec leurs dieux. Les Hawaïens les accueillirent donc comme tels. Lors de leur départ, à la fin de leur séjour, ils sont contraints de faire demi-tour et de revenir sur l’île. Ce retour troublera les tribus locales. Le 14 février, un malentendu dû à ce retour inopiné dégénéra en affrontement. Cook, le grand navigateur et explorateur, perd la vie dans un affrontement avec les habitants de l’île, après avoir tenté de se faire passer pour un dieu.
1. Edward Teach AKA Barbe noire
Nul n’ignore son nom. Bien qu’il fût un pirate, il incarnait le véritable capitaine, sans égard pour la clémence. Il ne reculait devant aucun acte meurtrier sur sa route. Il eu la réputation d’avoir environ quatorze femmes, mais aussi de couler des navires de guerre anglais, simplement pour son amusement. Un homme de caractère, disons.
Lors des batailles, sa barbe servait à dissuader ses ennemis, garnie d’allumettes enflammées. On raconte même qu’il a éliminé son meilleur ami en soutenant que « s’il ne prenait pas de temps à autre la vie de certains membres de l’équipage, ces derniers risquaient d’oublier qui il était réellement ». Il y eut un épisode où il décida de transformer son navire en un véritable enfer : il scella toutes les écoutilles de la cale, y déposa du soufre, puis y mit le feu. Naturellement, l’acide sulfurique emplit l’air, et il fut le dernier à quitter ce brasier, narguant les autres en les qualifiant de faibles.
Malheureusement, être un « voyou » ne mène pas toujours à la fortune. Barbe Noire et ses hommes furent un jour pris d’assaut par un lieutenant anglais, qui avait probablement eu sa dose de divertissements macabres. Une bataille éclata, et un des anglais toucha Barbe Noire. Cinq balles, une vingtaine de coups de poignard, et pour sceller son sort, décapité. Sa tête fut même pendue à la proue du navire, un rappel peu amical aux autres pirates.
Vous aussi devenez capitaine, le temps d’une journée ou plus en louant votre bateau sur Click & Boat !
À bientôt 😉